On a encore une fois affaire à une expérience totalement en dehors des codes, plus proche d’un jeu vidéo narratif que d’un escape game. Aucune action ne semble artificielle ou prétexte à occuper du temps dans la session. Quand vous actionnez une commande ou que vous fouillez une pièce, vous savez directement pourquoi vous agissez ainsi et vous comprenez toujours quelle portée cela a sur votre progression. Un sans faute question cohérence.
En matière de prise en main, c’est un vrai bonheur. L’apprentissage des bases se fait très rapidement, quasiment sur le tas. Et les protocoles à appliquer n’ont rien de rébarbatif ou de barbant, au contraire ! Ils stimulent, stressent et poussent au dépassement de soi.
Dans L’Affaire du manoir Deveaux, l’explorateur était privé de la vue. Pour Cobayes, il voit ce qui l’entoure, et cette particularité représente une différence de taille. Les séquences d’exploration sont variées, elles se succèdent sans jamais se ressembler. Surtout, elles permettent de contempler des décors extrêmement qualitatifs et immersifs, encore plus aboutis que ceux du manoir hanté.