Le but de la salle n’est pas de vous échapper. Le Fou fait partie des salles de type “scoring” où il faut marquer le plus de points dans chaque espace. Ainsi, vous n’aurez peut-être pas résolu l’intégralité des énigmes avant de basculer sur la salle suivante. Vous sortirez donc avec un score global, calculé en fonction de vos réussites. Score qui reflète donc plus votre quotient intellectuel que votre véritable degré de folie.
Les énigmes restent pour autant très agréables à résoudre. Associant cadenas et mécanismes, elles font la part belle à l’observation, au comptage et à l’adresse.
Attention à l’énigme finale, qui pourra mettre vos nerfs à rude épreuve. Prenez le temps de l’analyser calmement et collectivement. Nous vous conseillons pour celle-ci de désigner un leader qui mènera la réflexion.
Au niveau immersion, les décors sont de bonne facture. Fidèles à ce que l’on peut imaginer d’un établissement de santé mentale de type asilaire. Le game-master était excellent dans son rôle. En particulier lors du briefing , où il s’est montré d’un cynisme et d’une sournoiserie remarquable.
Le Fou est une salle horreur de nouvelle génération. Vous aurez donc le droit à quelques apparitions d’acteur. À notre avis, celles-ci pourraient encore s’améliorer dans le futur. Les séquences proposées sont assez répétitives et parfois un peu trop longues. Elles n’offrent pas de réelle interaction entre les acteurs et les joueurs, sans doute par manque de place pour y pratiquer un authentique jeu de cache-cache. En revanche, elles nous semblent idéales pour un public qui découvre l’horreur avec les acteurs.