Dès les premières minutes, vous serez frappés par l’immensité des lieux. Une reconstitution d’extérieur riche de détails et très haute de plafond qui aurait pu passer pour les décors de la salle elle même alors qu’ils servent simplement à introduire l’histoire de Chapel & Catacombs Ce gigantisme caractérise l’ensemble du jeu. Lockhill a poussé les murs et les plafonds plus loins et plus hauts que l’on n’aurait osé l’imaginer.

Le jeu s’étend sur près de 500m2 et dure plus de 2h. De quoi brouiller votre notion de l’espace et du temps. Surtout qu’une bonne partie de cette surface a été aménagée spécialement pour vous faire perdre vos repères. Ce lieu est unique pour une salle à notre connaissance. On y passe plusieurs fois au cours du jeu et les interactions qu’il réserve provoquent bien souvent l’envie de déguerpir au plus vite ! On y retrouve l’atmosphère brumeuse aussi inquiétante que mystérieuse déjà présente dans le Sanatorium de Lockhill. Mais cette séquence est bien plus drôle et mieux réalisée. La dose de fumée est  modérée et vous permet ainsi de distinguer davantage les décors et les apparitions d’acteurs.

Il serait dommage de passer à côté de ces deux autres composantes du jeu. Les environnements recréés sont extrêmement nombreux, variés et riches en détails. Les lumières le mettent habilement en valeur en laissant ses éventuelles imperfections dans l’obscurité sans pour autant vous plonger dans le noir les trois quart du temps. On passe de l’intérieur à l’extérieur plusieurs fois, à tel point qu’on croirait évoluer dans un monde ouvert, à la manière d’un jeu vidéo. Il y a presque un côté exploration dans le sens où vous n’avez pas à refermer de portes derrière vous en entrant dans une pièce et que vous semblez assez libre de vos mouvements globalement.