L’escape game Anabelle jouit d’un cadre parfaitement adapté à ce qu’il raconte. Située au dernier étage d’une vieille bâtisse provençale, Anabelle profite pleinement des lieux qu’elle occupe. Le plancher craque sous nos pas, les murs semblent avoir réellement vécu. L’espace sous-pente de ce dernier étage donne l’illusion d’être dans un véritable grenier abandonné.
Ce que nous avons aussi beaucoup apprécié, c’est la crédibilité des phénomènes paranormaux. Nos actions déclenchent parfois de superbes animations ou font encore apparaître une partie du décor jusque là caché. Vous savez peut-être que l’on raffole des animatroniques. Leur présence est plus que justifiée dans Anabelle et témoigne d’une certaine maîtrise de ses concepteurs.
Un système de son puissant accroît fortement l’immersion. Surtout lorsque de puissantes basses font trembler les murs… et les joueurs par la même occasion. Ce sont peut-être les moments qui nous ont le plus effrayés dans Anabelle. Une belle initiative qui nous rappelle l’intensité sonore d’escape game horrifiques d’autres pays. On pourrait juste demander aux vocaux narratifs d’être un peu mieux ajustés pour mieux saisir le déroulé du récit.