On ne pouvait pas imaginer meilleur accueil pour une agence d’agents secrets. Les locaux d’Escape Rush respirent la classe britannique et rappellent furieusement la trilogie de films d’action Kingmsan qui a rencontré le succès au box office dans les années 2010. Le briefing de mission est de la même trempe. Visuellement dynamique, accompagné d’une bande-son aussi puissante qu’épique, il donne le sentiment que l’agence est à la pointe de la technologie. Il n’en faut pas plus pour nous immerger déjà pleinement dans le jeu.
Première grosse claque visuelle dès les premières minutes. Nous découvrons une reproduction d’environnement extérieur riche de détails, très joliment éclairée, dépaysante, spacieuse mais surtout très haute de plafond, comparé à ce qu’on trouve dans la plupart des escape game. C’est très beau et très qualitatif en terme de matériaux. Les lumières et bruitages environnants subliment l’ensemble et retranscrivent l’agitation de la capitale nippone.
Ce qui est dingue, c’est que les autres pièces sont du même calibre. Même si la décoration y est plus épurée, l’extase de la découverte reste à un haut niveau tout le long du jeu. On retrouve de grands espaces, avec peut être un peu moins de détails à scruter mais une qualité de finitions toujours aussi irréprochable. Après soyons honnêtes, l’éblouissement ressenti en pénétrant dans la première pièce est incomparable avec la suite, aussi réussie soit-elle.