Pour finir, le jeu bascule dans une dynamique complètement différente, centrée sur l’action et l’observation plus que la réflexion. Lors de cette séquence, le niveau est assez relevé mais ne vous inquiétez pas, l’enseigne a pensé à abaisser la difficulté si vous éprouvez des difficultés à avancer. Fun fact : les créateurs de la salle ont fait appel à l’intelligence artificielle pour designer une série d’objets. Le résultat est bluffant, nous n’y avons vu que du feu ! Ce dernier tiers de l’aventure manque un poil de thématisation comparé au reste. Aussi, le final serait encore plus mémorable avec l’ajout d’un effet spécial ou d’une mise en scène marquante.
Parmi les trois salles de l’enseignes, c’est celle qui contient le plus d’énigmes. Un choix assumé par les créateurs, dont l’objectif est de satisfaire tous les publics. Ces derniers nous ont expliqué avoir pris en compte des retours de joueurs, certains expliquant rechercher un challenge intellectuel de taille. Vous aurez donc du pain sur la planche mais vous ne verrez pas le temps passer : les énigmes s’enchainent à merveille et sans temps mort. Leur intégration aux décors et à l’histoire est remarquable. Bravo à Kryptex, déjà à l’œuvre dans La disparition du train Zanetti.
La surface de jeu étant moins grande que celle des deux premières aventures, nous vous conseillons d’éviter de former un groupe trop nombreux. Comme nous l’avions déjà souligné dans nos précédents articles, le système de game-mastering de Secrets Hunters est très clair et réactif. C’est toujours un bonheur de l’utiliser.