Suite et fin de la trilogie d’Odysseus avec ce dernier volet intitulé Atlantropa. Vous le savez si vous avez déjà joué l’une des deux précédentes salles de l’enseigne : la marque de fabrique ici, c’est de raconter une histoire inspirée de faits réels. Votre mission a pour toile de fond l’Histoire avec un grand H. Et sur ce point, le travail de recherche est impressionnant. Un effort non négligeable a été consenti pour reconstituer le plus fidèlement possible une époque tant sur le plan du scénario que du décor.
Et même si ce ne sont pas forcément les environnements qui nous ont le plus impressionnés en tant que joueur, ils sont dans l’ensemble réussis. Leur crédibilité tient à deux choses. Tout semble d’époque. Vous ne trouverez aucun objet anachronique ou accessoire qui n’aurait pas sa place. Ensuite, tout sonne vrai. La pierre aux murs, les objets que vous manipulez, les bandes sonores.
L’introduction au jeu est similaire aux deux épisodes précédents. A l’aide d’effets visuels, sonores et sensoriels, elle donne la sensation de voyager dans le passé. Vous atterrissez dans la résidence d’un ingénieur du régime nazi. L’atmosphère austère qui s’en dégage vous mettra directement dans le bain. Tout y est rigoureusement rangé, la propagande nazie recouvre plusieurs pans de la demeure, et l’endroit recèle quelques secrets que vous devrez percer. Nous avons été agréablement surpris par la seconde moitié du jeu. L’ambiance y est radicalement différente, les événements se succèdent plus rapidement, et c’est votre périple qui gagne en intensité.