S’il y a bien une séquence qui marque, c’est celle qui vous force à vous séparer. Chaque joueur devra affronter seul un parcours d’exploration, un moment intense qui pousse au dépassement de soi. L’effet de solitude, couplé à une tension croissante, déclenche un vrai frisson et la crainte de faire échouer l’équipe.
Malgré une construction très fluide dans l’ensemble, une énigme nous a semblé un cran en dessous : trop longue, mal éclairée, elle casse un peu le rythme. Surtout que la solution finale est donnée via un indice très explicite, ce qui rend tous les efforts précédents un peu frustrants. Rien de dramatique, mais un point à peaufiner pour fluidifier l’expérience.
Impossible de conclure sans évoquer l’effet waouh de Darkness. Une transition inattendue, spectaculaire et parfaitement intégrée à l’univers du jeu. Sans en dire trop, c’est une bascule visuelle et scénaristique comme on en voit encore rarement dans les salles françaises. Un moment bluffant.