La suite ressemble davantage à une salle horrifique traditionnelle. Des apparitions effrayantes jalonnent la partie. La peur laisse place à l’amusement tant ces moments reviennent régulièrement. En effet, vous croiserez des personnages terriblement angoissants au premier abord. Le maquillage et les costumes des acteurs sont remarquables sur ce point.
La particularité, c’est que leur rôle ne se limite pas à se jeter sur vous en criant. Ils vous guident implicitement si vous bloquez sur une énigmes. On a aimé ce procédé assez inédit et plutôt bien intégré au jeu même si on regrette un peu des moments de flottement, l’impression de ne pas toujours savoir où la prochaine étape se situait. Le manque de fluidité représente la principale faiblesse de la salle.
La superficie démentielle de Wake Up rattrape ces coups de mou. Les pièces sont littéralement géantes. Il y a de quoi se perdre si votre groupe se sépare pour rechercher un objet égaré. Les décors ne possèdent pas forcément des finitions hyper qualitatives mais comme souvent en Grèce, l’éclairage travaillé et l’usage de machines à fumée amoindrissent les éventuelles imperfections. Côté système-son, le matériel est correctement réglé et ajoute une vraie plus value en terme d’immersion.
Un dernier mot sur les énigmes. Elles n’offrent pas grand chose de remarquable et appartiennent à la première génération de l’escape game, celles où les cadenas code sont rois. Rien d’inoubliable en la matière, comme souvent dans les salles horreur. Sachez enfin que trois modes de jeu sont disponibles. Selon votre choix, le type d’interaction avec les acteurs, la quantité et la difficulté des énigmes seront ajustés.