Dans cet escape game, vous endossez le rôle d’une équipe de notaires confrontés à la présence d’un esprit malfaisant. La transition du briefing d’introduction au village s’effectue tout en douceur. Elle rend le voyage crédible et permet de s’imprégner facilement de votre mission. La découverte de l’espace de jeu principal suscite l’extase. Que d’espace comparé à la surface moyenne d’une salle !
Une leçon de réalisme en terme de reproduction d’environnement extérieur. Les jeux de lumière, les bruitages, la musique et la brume omniprésente ajoutent du cachet aux lieux tout en masquant les éventuels défauts de conception. Les parties de décor en intérieur paraissent moins convaincantes, moins détaillées, à l’exception du début du jeu.
Durant les premières minutes, le manoir est plongé dans la pénombre. La mise en route peut prendre du temps au vu de l’absence quasi-totale de lumière. Heureusement, vous disposerez d’un joli dispositif bien lumineux, intégré au scénario et à l’époque dans laquelle vous évoluez.
Le scénario et les énigmes s’appuient sur quelques documents textuels. Les décrypter exige une certaine concentration au vu de l’éclairage et de l’ambiance effrayante des lieux. On ne comprend pas toujours ce qu’on lit ni ce qu’on accomplit mais les étapes s’enchainent de manière plutôt fluide et certains casse-têtes sortent du lot par rapport à ceux qu’on trouve généralement dans une salle horreur.
Ne vous attendez pas non plus à des manipulations ultra-élaborées, Woman in Black excelle dans une spécificité propre à la Grèce : la performance d’acteur. Chaque manifestation du fantôme terrifie autant qu’elle divertit. Pas de cri dans le noir ou de contact trop appuyé ici. La finesse est le maître-mot. Les sons et lumières s’articulent parfaitement avec les mouvements du personnage. Ces chorégraphies deviennent de plus en plus surprenantes à mesure que la fin du jeu se rapproche. Lors du grand final, nous avons été stupéfaits par la rapidité de déplacement et la soudaineté des diverses apparitions.