Cet troisième épisode met en scène le Riddler, un antagoniste de Batman friand de jeux. Parmi ses petits plaisirs : les devinettes, casse-têtes et défis intellectuels dont la résolution conditionne la survie d’une personne ou d’une institution. L’avantage c’est que ce postulat de base justifie la présence de l’ensemble des énigmes.
Dans le domaine justement, la première partie est certainement celle qui vous mettra le plus au défi avec un casse-tête basé sur la géométrie qu’on n’avait jamais rencontré jusqu’ici. L’ensemble est fluide et varié. Comme lors des deux précédents épisodes, la fouille est présente mais limitée. Le game-design épuré participe à la fluidité globale d’un jeu grand public en terme de difficulté.
Sur le plan des décors, vous découvrirez une première pièce vaste et très crédible, entièrement habillée et surtout très haute de plafond, spécificité plutôt rare à Paris. La suite constitue le moment le plus immersif et dépaysant de l’aventure.
C’est sûrement la première fois qu’on voit ce type d’environnement extérieur pas du tout évident à représenter dans un escape game. Un procédé technologique de qualité parfaitement calibré, un système son spatialisé et divers éléments de thématisation rendent les lieux vivants.