Parés de nos masques à gaz, nous pénétrons dans une épave qui parait en tout point avoir été occupée au siècle dernier. Les finitions sublimes de l’appareil y participent largement. Les concepteurs de l’aventure ont notamment récupéré des pièces trouvées à la casse. Ces dernières ont fait l’objet d’un travail de vieillissement minutieux. Ajoutez à cela des effets sonores et visuelles palpitants. On se projette très vite dans cette exploration bien servie par une histoire dense, dont l’intensité augmente crescendo.
Quelle joie de pouvoir manipuler tout ce que l’on voit. Pas d’étiquette frappée d’une interdiction de toucher. D’où une sensation de réalisme poussé à l’extrême. Nos faits et gestes servent à remettre en état de marche le sous-marin mais aussi à en percer ses mystères.
Des interventions sobres, au bon moment, via un mode d’interaction adéquat avec l’univers d’un sous-marin soviétique. Fait rare : le Game-master prend en compte le niveau de ses joueurs. Du temps supplémentaire leur est accordé pour terminer l’aventure. On apprécie son amour du jeu tout comme l’attention très particulière qu’il porte à l’amélioration constante de la salle.
Peu de clés et de cadenas dans cette mission surtout jalonnée de manipulations. Les protocoles à suivre pour remettre en fonction les machines sont plaisants. L’électronique derrière bon nombre d’entre elles est bien dissimulé. On se prend rapidement au jeu de mécanos en herbe. Les énigmes servent parfaitement l’intrigue.
Ressenti global :
Félicitations pour cette création maison qui, on le sent, a demandé beaucoup de travail à ses concepteurs. Seul regret : ne pas avoir pu goûter à la suite de cette aventure, une mission très prochainement disponible.
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