Le discours d’introduction est l’un des plus laborieux que l’on ait eu à écouter. Le ton monocorde de notre GM ne parvient pas du tout à distiller la panique que l’on pressentait.
Mais le pire se produit une fois à l’intérieur. Il met 4 minutes (chronomètre en main) à réagir lorsqu’un bug nous empêche de progresser dans le jeu. En effet, il n’y a absolument rien dans cette boite à digicode que nous ouvrons en début de partie. Comprenant qu’il s’agit d’un oubli de rangement, on s’agite, on crie, on fait de grands gestes en direction de la caméra, on hurle… mais nous n’aurons que le silence comme allié. En fin de partie, le GM nous confiera s’être absenté pendant un moment en cours de partie…
Lorsque celui ci reprend ses esprits, il nous informe à travers l’écran qu’il va nous faire passer l’objet manquant par un tube. Cet objet, c’est une lame qu’il lance à travers le conduit en direction de la salle… Question sécurité, on est vraiment en dehors des clous.
Enfin, Jigsaw ne fait preuve d’aucune répartie. On ne sent absolument pas le sadisme du célèbre psychopathe, il ne s’amuse pas et donne les indices bruts, sans aucune pointe d’humour ou de perversité.