Horror Manor

10/20

Horror Manor est l’un des escape games de Escape Room Aventure situé dans l’espace de jeu Captain Frimousse à Béziers avec Le Cachot, Disparition à l’École des Sorciers et L’incroyable Énigme.

Le scénario : Juillet 1929, la famille de Courbèze prend possession du Manoir Grandchamps.

Le père, la mère, leurs deux enfants et la nurse coulent des jours heureux pendant quelques temps

Mais le comportement de Monsieur de Courbèze commence à changer, celui-ci s’enferme dans la cave des heures durant, sans sortir, s’enfonçant de plus en plus dans une folie schizophrène.

Les bruits inquiétants qui s’échappent de la cave chaque soir pétrifient les membres de la famille qui n’osent pas fuir, redoutant le déchainement de violence de la part du père qui en résulterait.

Jusqu’à cette nuit du 31 octobre 1935…

Les voisins réveillés par les hurlements en provenance du manoir alertent aussitôt la police. En arrivant sur place, la police découvre l’horreur absolue, la nurse Chanterelle Bonichon est retrouvée complètement dépecée et démembrée dans le hall à l’étage. Partout dans le manoir, des traces de sang et de lutte mais aucune trace de Astrée de Courbèze et de ses 2 enfants, ni du mari.

Alors la tache vous incombe de découvrir ce qui est arrivé à la famille Grandchamps. Mais le temps est compté, vous avez 1 heure 30 dans l’enfer Grandchamps pour résoudre le mystère et fermer le portail des enfers.

Thème

Horreur

Durée

90 min

Nombre de joueurs

4 à 8

Une vieille bâtisse aux allures inquiétantes, 17 pièces gigantesques, des animatronics dignes des grandes maisons hantées américaines… Horror Manor promettait une expérience exceptionnelle mêlant maison hantée et escape game, le tout dans un cadre au potentiel impressionnant.

Malheureusement, la promesse ne tient pas ses engagements. Malgré un budget certain, notamment dans la quantité d’animatronics utilisés (et certains sont réellement imposants), l’ensemble s’essouffle rapidement. Les effets se déclenchent en boucle toutes les 30 secondes, sans rapport avec le parcours des joueurs, ni avec leur avancée. Résultat : l’effet de surprise s’émousse, et ce qui aurait pu impressionner devient répétitif, voire ennuyeux.

Côté gameplay, la mécanique “une énigme par pièce” ne convainc pas. Les puzzles d’Horror Manor manquent de logique et semblent plaqués, comme un prétexte à l’enchaînement des salles. On se surprend à regretter que l’expérience n’ait pas tout simplement assumé un format de maison hantée pure et dure, avec des acteurs et une narration fluide, plutôt que ce compromis bancal.

Enfin, l’état général des décors d’Horror Manor laisse à désirer. Câbles électriques apparents, éléments techniques visibles, objets cassés ou abandonnés : l’entretien est négligé, et l’illusion s’effondre trop souvent au détour d’un détail.

Ressenti global

Au total, Horror Manor avait tout pour devenir une référence dans le genre horrifique XXL, mais pèche par un manque de cohérence, de soin et d’interactivité. Dommage, car le cadre et l’ambition étaient là.