Historique / Culturel
60 minutes
2-5
Bien que pilleurs de tombes chevronnés, vous avez brisé par inadvertance le sceau du temple où sommeillait depuis des millénaires le dieu Horus et refermé à jamais les portes du tombeau. Ressuscité mais faible, Horus a besoin de votre aide afin de retrouver tous ses pouvoirs et affronter Seth, le dieu du désert qui l’a autrefois détrôné, provoquant ainsi le chaos parmi les divinités. Aidez-le coûte que coûte à reconquérir son trône et sauvez votre peau !
Les tombeaux et autres sables chauds millénaires, la fièvre de l’or… Notre excitation demeure à chaque fois intacte avant un voyage dans l’Egypte antique. C’est le cas pour “Le Pharaon” de Rashomon, bien servi par un scénario et un déroulement d’actions à la hauteur d’un tel thème. Il faut cependant une bonne dose d’imagination pour passer outre le manque de moyens visuels et auditifs global. Un constat nuancé par la deuxième partie du jeu, beaucoup plus satisfaisante sur le plan de l’immersion.
Les guirlandes lumineuses qui habillent certains décors dénotent un peu dans un lieu censé dater de plusieurs millénaires. L’histoire, elle, suscite l’intérêt. Dans le monde rude des pilleurs / “scientifiques” de tombeaux égyptiens, tous les coups sont permis, y compris recruter une équipe de loustics pour damer le pion aux camarades.
La mise en place de l’histoire patine un peu. Puis, l’accompagnement durant le jeu apparait bien plus fluide. Notre équipe est globalement bien suivie dans sa progression. Le mode de communication, crédible à l’époque du 2.0, l’est peut-être moins dans un tombeau.
Dans la première partie de l’aventure, les moyens utilisés et quelques raccourcis entachent un peu la qualité générale des énigmes. Par la suite, une très agréable surprise bien ancré dans le thème aventure/exploration, permet de finir (ou non) cette salle en apothéose. Coup de chaud garanti !
Il y a souvent de bonnes, voire de très bonnes idées en ce qui concerne le rythme, l’histoire ou les énigmes. Le tempo de ces dernières s’accélère progressivement. Cependant, l’expérience globale pèche de façon générale par la qualité des effets visuels et sonores. Les imaginatifs qui ne sont pas dérangés par l’abstraction passeront assurément un bon moment. Pour d’autres, le rendu peut laisser parfois à désirer.