Enquête / Mystère
60 minutes
3 - 5
1692, l’église catholique est en train de chasser les dernières sorcières du royaume. Mais les inquisiteurs ne sont pas assez nombreux pour toutes les débusquer. Une personne, hautement suspectée, habiterait dans un manoir au fin fond de la forêt. Le Pr. Kairos souhaite aider l’église catholique en envoyant les plus grands enquêteurs de son époque. Tous les jours, cette dame s’absente 1 heure. Vous avez donc 1h pour enquêter et prouver que c’est une sorcière. Malheureusement une fois dedans, le manoir se referme sur vous. A date, personne n’en est jamais ressorti vivant… Serez-vous à la hauteur ?
Où débusquer une sorcière si ce n’est chez elle ? Nous voici donc dans son antre. Un manoir poussiéreux aux lumières tamisées ? Non. Une chambre de grand-mère bien éclairée et à la déco rustique, étagères en bois apparent. Trop classique pour se croire chez le grand méchant loup. Même sentiment concernant la suite. Ce n’est que dans la dernière pièce que l’immersion est à la hauteur car les effets visuels et sonores jouent avec le décor.
Ce qui est annoncé comme une chasse aux sorcières en préambule se dissipe progressivement. La quête n’est pas relancée par des rebondissements scénaristiques. Aussi, des anachronismes de taille posent question. Le plus gros : la présence d’une horloge digitale pour décompter le temps imparti. Même interrogation concernant un digicode bien trop en décalage avec une histoire censée se dérouler au XVIIe siècle.
Quelle est cette voix inquiétante qui chuchote à nos oreilles pour nous remettre sur de bons rails ? Cette voix que l’on retrouve dans d’autres salles de l’enseigne mais qui parait un peu en décalage avec le thème ? Dommage de ne pas avoir pensé à l’intégrer au scénario de manière plus subtile.
La première partie de l’aventure est dominée par les cadenas-code. Plus de manipulations par la suite heureusement. Les énigmes apparaissent parfois trop déconnectées du scénario ou trop classiques. En effet, les codes basés sur des combinaisons de chiffres sont légions. Pas forcément le plus adapté à un thème magie. Enfin, on est pas fans des fausses pistes qui parsèment le jeu.
Les sorcières et leur part sombre : un thème bien senti qui pêche surtout en terme de cohérence. La dernière partie du jeu remonte le niveau, notamment l’immersion.
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