Frisson / Horreur
90 minutes
2-6
Un sac, enterré à la hâte dans une tombe sablonneuse peu profonde. À l’intérieur, une histoire macabre attend d’être racontée. Une horreur subtile mais indéniable tente de se faufiler à travers les fissures du temps. Sans vous en rendre compte, vous soulevez le sac, le prenez à l’intérieur, l’ouvrez et vous voyez la poupée, la poupée d’Amy, Poppet. Vous la prenez et enlevez le sable de sa robe. Vous hésitez, vous vous demandez : était-ce une bonne idée ? Peut-être pas. Vous retournez la poupée pour l’examiner un peu plus. Elle semble innocente… Et ainsi, vous commencez à démêler l’histoire, l’histoire d’Amy. Une fille qui traverse une période difficile, avec la poupée comme seule confidente. Amy se sent perdue et seule au monde. Après avoir déménagé avec son père dans une nouvelle ville, il la laisse au pensionnat du couvent. Amy n’est pas comme les autres enfants du pensionnat. Les autres filles ne veulent pas jouer avec elle. Elle est harcelée par eux, tandis que son père devient de plus en plus distant. La pauvre Amy passe ses journées dans sa petite chambre, à jouer sans cesse avec sa poupée, qu’elle appelle Poppet. La poupée est sa seule amie. Apparemment, Poppet éloigne les fantômes, les harceleurs et la solitude. Mais la figurine est-elle vraiment l’amie d’Amy, ou est-elle plus qu’il n’y paraît ?
Poppet démarre très fort avec un briefing monstrueux piloté par une une actrice dans le rôle d’une maîtresse d’école ultra-strict du temps où les élèves se servaient encore d’encriers. L’interprétation phénoménale de notre game-masteuse nous a fait replonger instantanément en enfance. Caractéristique assez inédite : vous évoluerez dans une ancienne abbaye et profiterez d’un décor en bonne partie naturel et réaliste, modifié à la marge pour les besoins du scénario. Au-delà de cette introduction exceptionnelle, le reste de la salle est plus traditionnel mais n’en demeure pas moins plaisant.
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