Frisson / Horreur
60 minutes
2-6
Depuis son anniversaire, Louise ne veut plus dormir dans sa chambre… Que s’est-il passé ? Nous vous laissons une heure pour le découvrir et l’aider à retrouver la paix. Pour les “grands blessés” et les femmes enceintes, la salle comporte quelques acrobaties mais rien de bien méchant. La salle n’est pas accessible aux personnes en fauteuils roulants. Le port des chaussettes est obligatoire dans la chambre de Louise.
On peut être quelque peu déçu de débarquer dans cette petite chambre d’enfant plutôt banale au premier coup d’oeil. Ne restez pas sur cette première impression, car la chambre recèle de surprises, certaines amusantes, d’autres effrayantes… L’immersion peut être ici qualifiée de “progressive” car les joueurs sont plongés graduellement dans une enfance psychotique et hantée. A tel point qu’on finit par complètement se croire dans un cauchemar pour enfant. Et c’est bien cela qu’on demande à une escape game : sortir de la réalité et s’immerger totalement dans le scénario.
Le déroulement de l’aventure est très justement calibré. Le thème de l’enfance est utilisé dans toutes ses possibilités. Nous ne notons aucune grosse incohérence dans cette histoire. On pourra peut-être dire que le niveau de jeu n’est pas extrêmement difficile pour les joueurs les plus expérimentés.
On apprécie l’accueil original de la compagnie qui change des briefings longs et monotones sur les consignes de sécurité. Les indices sont donnés avec parcimonie. Notre regret : on ne comprend pas bien pourquoi nous sommes munis d’un talkie-walkie. Aussi, nous avons égaré ce dernier lors du passage le plus périlleux de l’aventure.
Un bon mélange entre des “classiques” de l’escape game et des mécanismes innovants et technologiques. “La petite chambre” utilise tous nos sens et demande une bonne observation des éléments du décor. Un seul cadenas à déverrouiller : une aubaine pour les anti-cadenas-code que nous sommes.
Excellente salle sur Bordeaux. Tout y est, adrénaline, immersion, cohésion de groupe et décors chiadés. On ressort de cette salle les poils hérissés et le sourire jusqu’aux oreilles !